la lettre

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la lettre

Messagepar MandS » Ven 15 Juil 2016 17:37

Voici la lettre que j'ai envoyé à mon épouse pour lui exposer mes fantasmes candaulistes ...

D emmène Eléha dans un quartier de Bruxelles où elle n’est jamais allée. Ils sont invités à visiter le Musée Magritte.

Après s’être garé le long de la Rue Royale, ils aperçoivent une berline sombre que devance une étoile à trois branches. « Monte », dit-il, « c’est notre voiture pour ce soir ».

Elle monte. Ce n’est pas loin de la nuit, et c’est l’automne. Elle est vêtue comme il le veut : des

chaussures noires avec de hauts talons, un tailleur strict à jupe plissée. Elle porte dans le sac de cuir qu’il lui a offert ses papiers et son téléphone.

Il l’a voulue désirable, elle l’est.

La voiture part doucement, sans que D ait dit un mot au chauffeur.

« Tu es embarrassée, donne ton sac. »

Elle aime ce nouveau jeu de Maître et d’Esclave, chacun à leur tour.

Elle le donne, il le pose hors de portée d’elle, et ajoute : « Tu es trop habillée. Enlève tes bas». Eléha est surprise mais excitée par le désir qui monte. La voiture roule plus vite, et elle a peur que le chauffeur ne se retourne.

Les bas sont roulés, et elle est gênée de sentir ses jambes nues et libres.

« Ôte ton string. ». Cela, c’est facile, il suffit de passer les mains derrière les reins et de se soulever un peu. Il lui prend le string des mains, ouvre le sac et l’enferme avec les bas, puis dit : « Il ne faut pas t’asseoir sur ta jupe, il faut la relever et t’asseoir directement sur la banquette. » La banquette est en cuir, glissante et froide, c’est saisissant de la sentir coller aux cuisses.

Le véhicule roule toujours, et elle n’ose pas demander pourquoi D ne bouge pas, et ne dit plus rien, ni quelle signification cela peut avoir pour lui, qu’elle soit immobile et muette, si dénudée et si offerte, dans une voiture noire qui va elle ne sait où. Il ne lui a rien demandé mais elle n’ose ni croiser les jambes ni serrer les genoux. Elle a ses deux mains appuyées de chaque côté d’elle, sur la banquette.

« Voilà », dit-il tout à coup.

Voilà : la voiture s’arrête dans une belle avenue, sous un arbre – ce sont des platanes – devant une sorte de petit hôtel qu’on devine entre cour et jardin, comme ces villas Art Nouveau dessinées par Horta. Les réverbères sont un peu loin, il fait sombre encore dans la voiture, et dehors, il pleut.

« Ne bouge pas, dit D. Ne bouge pas du tout. »

Il allonge la main vers le col de sa veste, défait quelques boutons. Elle penche un peu le buste, et croit qu’il veut lui caresser les seins. Non. Il tâtonne seulement pour saisir et trancher avec un petit couteau les bretelles du soutien-gorge, qu’il enlève. Elle a maintenant, sous la veste qu’il a un peu refermée, les seins libres et nus comme elle a nus et libres les reins et le ventre, de la taille aux genoux.

« Ecoute, dit-il. Maintenant, tu es prête. Je te laisse. Tu vas descendre et sonner à la porte. Tu suivras qui t’ouvrira, tu feras ce qu’on te demandera.

Ton sac ? Non, tu n’as plus besoin de ton sac. Tu es seulement la femme que je vais offrir. Si, si, je serai là. Va. »

Une certaine appréhension s’est emparée d’Eléha.

La voici presque nue devant une porte inconnue.

Elle aime D et lui fait confiance mais tout cela n’était pas prévu. Elle s’étonne de d’abord vérifier par la pensée qu’elle est en condition pour s’offrir plutôt que de s’inquiéter de savoir qui elle va rencontrer.

Cela fait un moment qu’ils échangent par courriel avec de charmants hommes. Elle espère que ce sera Greg mais il est sensé être à Biarritz ce soir. Elle imagine D et Greg en train de « comploter » dans son dos.

La porte s’ouvre alors qu’elle n’a pas encore frappé. Le couloir devant elle est baigné d’un halo lumineux émanant de leds incrustés dans les plinthes. On voit le corridor à emprunter mais au-dessus de vingt centimètres, c’est l’obscurité. Elle avance d’un pas mal assuré.

Une musique se fait entendre alors qu’il règne dans la maison une atmosphère chaude au doux parfum de musc et d’ambre. Eléha croit reconnaitre la fragrance « rouge torride » des bougies que l’on trouve dans sa boutique. Il n’y a que quelques détaillants qui les vendent : D est donc passé par là. Elle est un peu plus à l’aise.

Le couloir est long et donne sur un jardin d’hiver dont la verrerie est soutenue par des branches et des fleurs de métal. L’hôtel particulier a été magnifiquement restauré dans l’esprit Art Nouveau.

Seule, la lune, brise l’obscurité de la pièce.

« Sers-toi, je t’en prie »

La voix est venue de derrière. Elle est douce et ferme à la fois.

« Ne te retournes pas, il n’y a rien à craindre ».

Eléha s’est figée un instant. Salaud de D, me faire ça ! Elle sait cependant qu’il fallait un peu la « pousser » pour passer à l’acte.

Elle distingue maintenant le guéridon de pichpin sur lequel la flûte de champagne est posée.

Les bulles lui donneront peut-être l’assurance qui lui manque.

L’homme s’est approché. Elle sent son souffle dans le cou. Ses mains se sont posées sur ses hanches et c’est à peine si elle a pu retenir un sursaut.

Les mains remontent doucement vers le dessus de la veste et une bouche l’embrasse doucement dans le cou. Ses mains sont belles et l’homme sent bon.

Sans hésitation, les doigts agiles défont les boutons pour libérer les seins nus aux larges auréoles roses et aux tétons durcis par l’excitation et le doux frottement de la doublure en soie.

L’homme ôte la veste d’Eléha et lui prend fermement la poitrine en se collant derrière elle.

Au creux des reins, elle sent une tige dure, longue et épaisse, présage de plaisirs à venir.

Les mains se sont maintenant posées sur ses cuisses nues.

« Lève ta jupe » dit l’inconnu.

Eléha s’exécute.

Les mains poursuivent leur progression jusqu’au sexe nu de la belle et sans l’ombre d’une hésitation, tenue fermement, elle sent les doigts se poser près de ses lèvres et les écarter doucement. Les deux index s’enfoncent sans mal dans sa chair tendre. Son excitation a rendu l’opération très facile.

« Penche-toi »

Eléha prend appui sur le mur et se cambre pour s’offrir.

L’homme glisse sa langue entre les fesses pour lécher doucement l’anus de sa proie. Le contact intime et humide la fait rougir. Il descend maintenant vers les lèvres qu’à nouveau les doigts écartent et s’enfonce jusqu’au nez dans son vagin tandis qu’agile la langue titille le clitoris.

L’homme se relève. Elle sent sa queue cogner sur ses fesses dans un mouvement. Quand a-t-il défait son pantalon ?

Il lui prend le menton et la fait tourner pour l’embrasser langoureusement. Elle aime le goût de son sexe.

Il a glissé la main dans ses cheveux et, par une simple pression, lui ordonne de se mettre à genoux.



Le visage d’Eléha se trouve maintenant face au sexe dur de l’homme. Un parfum léger et excitant s’en dégage.

Il ne fait rien pour la forcer, il attend qu’elle ait envie de le prendre en bouche.

D’abord, avec la langue, elle prend un premier contact. Le goût lui plaît, comme toujours.

Eléha aime sucer. Depuis la première fois, quand D lui a demandé timidement de le prendre en bouche, elle aime ça, même si parfois elle en a eu honte. Elle aime sentir qu’elle tient l’homme qui pense la dominer. Cette domination n’est qu’illusion. Dans sa bouche, il n’est plus rien. Pour peu qu’elle arrête, qu’elle ralentisse, que l’homme ordonne ou commande de continuer, elle sait qu’il ne fait que supplier son amante.

Un deuxième coup de langue et de suite, elle suit le contour du gland. Elle descend maintenant le long de la verge pour finir sur les bourses.

L’homme prend soin de son intimité : coupe courte pour le pubis, rasoir pour les couilles.

Maintenant, elle prend le sexe en bouche jusqu’à mi-longueur et commence à le travailler par petites succions.

Il durcit un peu plus. On croirait la queue de D, épaisse, longue mais pas trop. Elle ne pense cependant pas la prendre en entier. En tout cas pas de suite.

Voilà que commencent les lents mouvements de va-et-vient. On lui a toujours dit qu’elle savait y faire et le soupir qu’elle vient de percevoir en est une confirmation.

De sa main gauche elle vient serrer la verge à sa base, accentuant encore l’érection, et de la droite, comme D lui a appris, elle accroche les testicules pour les tenir dans la paume et tirer le sac doucement vers les bas. Un peu douloureux mais très intense.

Enfin, elle bloque la glotte et engloutit complètement la bête.

Eléha s’active à sucer l’inconnu. Elle est presque frénétique tant elle y prend du plaisir.

Du coin de l’œil, elle voit un mouvement sur la gauche. Une deuxième queue se présente devant elle.

D te voilà enfin !

Tout en branlant de la main droite la queue qu’elle vient de sucer, elle se met à titiller l’autre gland. Elle s’active vite, donnant à ce deuxième sexe la même vigueur qu’au premier.

Une queue dans chaque main, gourmande comme jamais, Eleha enfourne les deux hommes dans sa bouche avide.

Au bord de la suffocation, de petites larmes de plaisir brouillent son rimmel.

Comme Annie et ses sucettes, Eléha est au paradis quand tournant les yeux vers ses hommes, elle assiste au plus viril des baisers.

Doucement, l’inconnu porte maintenant les mains sur le visage d’Eléha pour l’inviter à cesser là ses succions.

Il l’aide à se relever et l’entraîne un peu plus loin vers un large divan tandis que l’autre amant recule dans l’ombre.

La tenant toujours par la main, l’homme se couche sur la méridienne et l’invite à chevaucher son sexe encapuchonné. Elle s’empale doucement profitant de chacun des centimètres qui la pénètrent. Eléha n’aime rien tant que cette première possession.

Deux mains se posent maintenant sur ses fesses et les écartent pour laisser un visage s’y perdre. Une langue descend du bas de ses reins pour finir sur les bourses de l’homme sous elle. Ce ballet lent se répète jusqu’à ce que s’anime la rondelle.

Eléha sent un liquide épais et doux couler entre ses fesses alors qu’un doigt expert, par un mouvement circulaire, détend doucement son anus. Un index s’y glisse, suivi d’un majeur et d’un annulaire qu’elle accueille dans un souffle. Le va-et-vient est délicieusement ferme. Elle est sensible au point de deviner l’alliance que l’homme porte à la main.

Tandis qu’une queue rigide commence à la sodomiser, elle embrasse fougueusement son amant anonyme.

Les deux hommes s’activent doucement puis plus vigoureusement.

Eléha se sent baisée, tringlée, niquée, bourrée, limée, défoncée, elle explose dans un cri et trempe les hommes d’une pluie synonyme de plaisir.

Comme Alice, elle est au pays des merveilles de Caroll, Lewis.

Eléha glisse hors de la méridienne, à bout de souffle, alors que ses hommes ôtent leur préservatif.

Ils ont glissé chacun une main dans ses cheveux et l’invite, à demi-étourdie, à les reprendre alors que leurs sexes pulsent sous ses yeux.

Il faut peu de temps pour que l’orgasme de ses amants lui emplisse la bouche et couvre son visage. Le sperme est abondant et coule maintenant sur ses seins.

Tandis qu’ils s’éloignent, un homme en costume sombre s’avance vers Eléha et l’embrasse à pleine bouche.

« je t’aime » lui dit D.

N.B. : pour les curieux : la lettre a eu l'effet escompté
N.B. 2 : les plus perspicaces (et cultivés) d'entre vous aurons reconnu le début de "Histoire d'O".
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Re: la lettre

Messagepar Only4Sexe » Ven 15 Juil 2016 19:15

Belle lettre, explicite mais longue comme un jour sans amour ;
Histoire d'O, après les pluies de ces dernières semaines, n'auriez-vous point une lettre en réserve qui nous apporterait le SOLEIL ?

Bonne chance dans votre recherche sur ce forum
Luc
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Re: la lettre

Messagepar sentimentscaches » Lun 18 Juil 2016 08:04

bonne lettre et bon sujet pour la mettre en condition
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